G I L D A A

Elle a commencé par le violon, la danse puis le théâtre. Plus tard, elle s’est mise à écrire, chanter et elle a tout mélangé.
Entre la France et le Brésil, Gildaa c’est l’histoire d’une femme qui regarde le public, à la recherche de sa mémoire.
Diva tragique, clown mélancolique, à la croisée de la Soul, du Baile funk, du Jazz, de la Chanson et du Rnb, GILDAA nous invite, déroutante, dans son esprit où absurde et mystique sont intimement liés.
Elle dit :
C’est l’histoire d’une petite fille, qui revient.
Est-ce que vous avez des gens que vous auriez aimé aimer ? C’est pas grave.
Sans âge et sans limites, ce double a surgi pendant un atelier de clown au Conservatoire national supérieur d’art dramatique, il y a une dizaine d’années. Son apparition coïncide avec la quête de mémoire de Camille, élevée entre Paris et Rio de Janeiro. Parmi ses ascendants : une arrière-grand-mère prêtresse candomblé et infirmière psychiatrique ; une mère chanteuse de jazz ; un père percussionniste.
Épaulée à la production par sa soeur Yndi, la musicienne croise rythmes afro-brésiliens, électro et même son violon d’enfance dans ce qui s’apparente, sur scène, à une transe. En français et en portugais, non sans humour – « C’est pas grave », martèle-t-elle –, Gildaa traite de désir, d’emprise, de métissage…