Réponse sexuelle

Affiche du spectacle Réponse sexuelle
infos pratiques
lieu
moyens de paiement
CB Espèces
Introduction
Mon corps est un bâillon qu'aujourd'hui je déchire
description
Inspiré de l’Orlando de Virginia Woolf et du Voyage sans fin de Monique Wittig, Julie, jeune écrivaine, rêve d’appartenir au monde des lettres en publiant son premier texte. Son éditrice lui écrit une lettre de refus cinglante où transparaissent, à peine voilés, ses préjugés. De là, la drolatique et intense Julie va élaborer sa réponse, une réponse sexuelle, où son identité se brouille et entre en crise.
Cette création pose la question de la censure dans l’édition et de l’engagement que requiert l’écriture. Mais par-delà la satire du microcosme de l’édition, Réponse sexuelle réfléchit à la métamorphose du texte et du sexe.
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informations
du 4 au 26 juillet relâche les 10, 17 juillet
16h20 1h10
FIGUIER POURPRE (LE) (Maison de la Poésie d'Avignon)
Salle : Le Figuier Pourpre - Maison de la Poésie d'Avignon - S'y rendre
Langue principale : français
Public : Tout public à partir de 12 ans
Accessibilité :
Accessible aux déficients visuels
Avertissements : Aucun
tarifs
18 €
plein
12 €
abonné⋅e
8 €
enfant **
8 €
réduit *
8 €
jeune abonné⋅e 12/25 ans - du 5 au 9 juillet
* Tarif réduit : RSA, PSH (Personne en situation de handicap), Demandeurs d'emploi, Étudiants, Groupe
** Tarif réservé au moins de 14 ans
auteur⸱ice
De Marine Fabre
équipe artistique
Marine Fabre - Mise en scène
Laura Leponce Grasset - Interprétation
Alexandre Liaubet - Régie
Joshua Martin - Conception
Alice Pilette - Présidence
Victor Quezada-Perez - Production
Victor Quezada-Perez - Diffusion
Compagnie Les Mains bleues
Compagnie française
Compagnie professionnelle
Description :
Fondée en 2025 aux Vignères près de Cavaillon, dans un ancien domaine — Le domaine de Château blanc — construit en 1787, la compagnie Les Mains bleues est née d’un désir de travailler la matière des mots avec des ferrailleurs de scène. Ce collectif d’artistes, riche en parcours et horizons divers, partage un amour sûr des mots et plus généralement du langage. Ainsi les « mains bleues » trouvent leur origine dans un recueil de poèmes, Chair bleue (2023) où corps, désir et création poétique sont centraux.
L’axe de recherche de la compagnie se situe principalement au niveau de la poésie (tant dans son genre à part entière que dans ses manifestations les plus quotidiennes), du courage de la vérité et de la nécessité d’écrire pour résister. Une question que nous mettons au travail : comment dire la poésie au théâtre ? comment y a-t-elle sa place ? pourquoi la défense de la poésie n’est pas une coquetterie snob et élitiste mais une nécessité politique qui intéresse le bien commun, la cité ?
Sa fondatrice, Marine Fabre, est poète, de formation philosophique et psychanalytique, ce qui oriente la couleur du projet : il s’agit de s’efforcer de créer un langue nouvelle en la débarrassant de ses scories étriquées et stéréotypées. Justesse et « folie » des trouvailles langagières constituent notre exigence. L’amour de la langue nous semble aller de pair avec un renouvellement de sa forme.
Les « mains bleues » sont celles d’un.e artisan.e qui crée avec peu de moyens mais qui ne transige pas avec son désir et son ambition révolutionnaire : c’est dans la réflexion sur le langage et les forces profondes de l’esprit qu’un texte et qu’une forme nouvelle peuvent naître. Nous pensons que la révolution, intime et politique, est commandée par les mots. Par ailleurs, concevoir l’artiste comme un.e artisan.e, et non comme un deus ex machina, nous permet d’inventer un laboratoire vivant lors de nos résidences création. L’artisan.e travaille une matière concrète et utile pour parvenir à un objet qui a nécessité un savoir-faire unique. Nous voyons le poète comme un forgeron à l’écoute de sa matière et non comme un lettré retranché de la cité et du réel.
De là, nous cherchons un théâtre où la relecture de la tradition met en question le contemporain pour tenter d’en déceler les ténèbres. Plus précisément, la question du pouvoir des discours sur les corps et celle de la transmission aux nouvelles générations nous taraudent. En bref, un théâtre de mots et de chair, un théâtre la crise aussi, où le silence, l’absurde et le rire ont toute leur place.