Dissonances Jeanne d'Arc

À l'heure où les enfants sont couchés...
Une émission de radio transgressive et décalée jusqu'à l'absurde.

Le sujet du débat : Jeanne d'Arc
Ce qui devait être un chaste exercice de divertissement intelligent prend des allures de combat de boxe.
Où il est question d'une jeune femme de 19 ans, de son corps érotisé et supplicié, de la foi, de la guerre.
Un spectacle où le bouffon est roi et l'insolence salvatrice en ces jours où résonnent le tambour et le clairon.

Le spectateur est « pris au piège » d’un débat qui échappe à ses protagonistes et pourtant il n’est pas dupe. Les dissonances sont le simulacre d’un évènement culturel.
Il est joué et accepte d’être joué. Tout comme les autres acteurs de ce débat acceptent de jouer de leurs postures, se la jouent et sont joués.
Comme souvent au théâtre, lorsque les artifices de la machine théâtrale sont dénoncés, en complicité, le spectateur accepte d’être amené à un autre endroit.
En ceci nous lui souhaitons d’expérimenter une dissonance cognitive.
Le but recherché serait celui de l’Art.
Offrir au spectateur une expérience singulière qui le déplace dans son discours et l’invite à changer de perspective.
Le bouffon est naturel aux Dissonances, il met à distance toute possibilité de moraliser ce qui est énoncé.
C’est une tentative de pensée critique, voire une tentative de critique de la pensée critique, voire une tentative de critique de la critique de la pensée critique. Etc.