revue de presse

Mon avis sur le spectacle Le désir du désir du désir, de Léonor de Récondo , vu au théâtre Barretta, Festival Avignon OFF 2025. Pour retrouver toutes mes chroniques du festival d’Avignon, mes incontournables et mes repérages, c’est ici  Que voir au festival d’ Avignon OFF 2025 pièces coups de coeur sélection conseils ? et là Que voir au festival d’ Avignon IN 2025 à ne pas manquer ?

En s’emparant du texte de Ronan Chéneau, Steeve Brunet propose un spectacle immersif dans une salle du Tribunal judiciaire d’Avignon. Il donne à voir de près les rouages de la justice.

Pour la première fois, la troupe de la Maison de Molière se produit dans les deux Festivals, dans la Cour d’honneur avec « Le Soulier de satin » et à la Scala Provence avec « Les Serge (Gainsbourg point barre) ».

On a vu "À la barre" de la Compagnie du P'tit ballon au tribunal judiciaire d'Avignon dans la programmation de La Manufacture, visible à 11h et à 15h jusqu'au 18 juillet.

Bien composé, bien interprété, souvent enlevé, « À la barre » joue des analogies et ruptures entre théâtre et tribunal et parvient à renouveler l’approche sur le sujet des violences viriles.

La pièce "À la barre", de la compagnie du P'tit ballon, est jouée en ce moment dans la salle des assises du tribunal judiciaire d'Avignon dans le cadre du Festival Off d'Avignon.

Le théâtre politique d’interpellation n’est pas un genre facile : À la barreconstitue un exemple du traitement réussi d’une question éminemment politique, celle des violences genrées, prises sous le prisme de leur traitement judiciaire.

Simone de Beauvoir faisant partie de mon Panthéon personnel, je mettais la barre très haut en allant assister à une représentation qui lui était consacrée 

Maupassant campe une galerie de personnages tous plus cocasses, les uns que les autres. Au tribunal du « Flagrant déni » tout le monde nie, se renie, se méfie. Dans la robe du juge Saval, Maupassant s’amuse à faire comparaître à la barre une galerie de personnages tous plus truculents et loufoques les uns que les autres.

Pas besoin de passeport pour se rendre dans ces territoires de la République qu’on dit souvent « perdus. » En fait, il s’agit d’un « seul en scène » de Xavier Berlioz, né en 1969 à Villeurbane et consacré à la 1ʳᵉ cité dynamitée en France en 1982, la « Barre Olivier de Serres. » Comme l’a été en 2001 à Avignon, La Tour Apollinaire avec ses 430 appartements, sur la Rocade.

Le classement sans suite est la décision prise par un magistrat du parquet de ne pas donner suite à une affaire, conformément au principe d'opportunité des poursuites. Depuis 2017, Théâtre CreaNova poursuit avec leur troisième volet leur objectif de faire du spectacle vivant une scène engagée dans la défense des droits des femmes. Cette fois-ci, ils choisissent le thème du classement sans suite pour leur pièce, accompagné dans l’écriture de Caroline Poiré, avocate pénaliste au Barreau de Bruxelles.

Le titre de la pièce Le domaine des murmures adaptée du roman éponyme de Carole MARTINEZ n’est pas anodin.  Qui a pu entendre le chant des carmélites, derrière leurs barreaux, résonner dans une église, pourrait vous confier la sensation qu’il a éprouvée.

Le classement sans suite est la décision prise par un magistrat du parquet de ne pas donner suite à une affaire, conformément au principe d'opportunité des poursuites. Depuis 2017, Théâtre CreaNova poursuit avec leur troisième volet leur objectif de faire du spectacle vivant une scène engagée dans la défense des droits des femmes. Cette fois-ci, ils choisissent le thème du classement sans suite pour leur pièce, accompagné dans l’écriture de Caroline Poiré, avocate pénaliste au Barreau de Bruxelles.

Né à Avignon, Redwane Rajel est un comédien qui vient de l'ombre. Celle des barreaux de la prison du Pontet, où il a payé sa dette à la société ("mon affaire", dit-il). C'est là, dans ce lieu clos, que sa vie a changé, grâce aux ateliers de théâtre d'Olivier Py, l'ex-patron du festival. Jusqu'au 21 juillet, Redwane Rajel crée au théâtre Transversal "A l'ombre du réverbère". Avant d'en arriver là, il fut notamment comédien dans deux spectacles de l'immense Joël Pommerat, "Amours 2" et "Marius". encontres avec un acteur pas comme les autres.  

A l’origine de Harlou!, il y a un loup. Pas le bandeau basique qui barre le haut d’un visage mais un masque qui allonge le profil et vous creuse le regard d’un... loup. L’accessoire à la façon subtile, est au centre de cette complainte de l’enfant sauvage, colportée par une bonimenteuse, mutine éclaireuse à travers les sentiments complexes suscités par le carnassier. Du prédateur dangereux au paria expiatoire, sans oublier le garou séducteur, le rapport à l’animal traverse légendes, précis philosophiques et questionne de tous temps, la nature, la bestialité et le rapport aux écosystèmes.

Voilà un spectacle qui s’est ajouté à ma liste de départ par le bouche à oreille, et il le mérite bien en effet! Le Papier Peint Jaune est l’adaptation d’une nouvelle féministe et fantastique de Charlotte Perkins Gilman, en partie inspirée de son propre vécu : une jeune mère, victime d’une dépression après la naissance de son enfant, est contrainte à un repos forcé et à l’enfermement dans une chambre aux fenêtres munies de barreaux. Son mari lui refuse même la possibilité d’écrire, c’est en cachette qu’elle rédige son journal.

L’année dernière, j’avais été très touchée par Catherine Aymerie dans Darius – Catherine Aymerie François Cognard ( à retrouver cette année également au théâtre Barretta) ce qui m’a poussée à découvrir ce spectacle. S’y ajoutait beaucoup de curiosité pour cette nouvelle de Balzac, tout aussi inconnue de moi que l’est le chef d’oeuvre de son titre !

La pièce s'ouvre dans un salon, Hélène Noguerra évoque l'accident de la circulation qui a marqué le corps et l'âme de Frida Kahlo, un événement tragique qui est également devenu la matrice de son œuvre. Prisonnière de son corps, empalée sur une barre de fer, la colonne vertébrale et la jambe brisées… Mutilée, enfermée dans un corset, l’autoportrait s’impose « si je me peins, c’est que c’est le sujet que je connais le mieux » dira t-elle…