Viril(e.s)

La Compagnie DTM 9.4 a été fondée en 2020 autour d’un postulat simple : la scène est un lieu pour éclairer le monde et les moyens du spectacle pour le raconter. C’est le fruit du dialogue entre différentes formes de récits, aussi fortement poétiques que politiques. Ce sont ces convictions qui ont donné naissance à la Compagnie DTM 9.4.
Basée à Montreuil en Seine-Saint-Denis, la Compagnie DTM 9.4 est accompagnée par l’Onde Théâtre-Centre d’Art à Vélizy-Villacoublay où Marie Mahé est artiste associée.
La compagnie voit le jour en 2020 avec l’essor du spectacle ADN d’après Dennis Kelly qui aborde la complexité du rapport entre les individus au sein d’un groupe. Adapté et mis en scène au Théâtre de la Cité Internationale, Lauréat du Festival Nanterre sur Scène, le spectacle s’est ensuite joué à la Comédie de Béthune-CDN avant d’être recréé et joué au Théâtre de la Tempête puis au Théâtre Paris-Villette.
En Juin 2022, Marie Mahé écrit et met en scène VIRIL(E·S), une série de portraits et de récits croisés où cinq femmes prennent la parole pour interroger le regard de l’autre sur la construction de nos identités. Le spectacle a reçu le Prix du Théâtre 13 et est Lauréat du Fond SACD Théâtre.
Après un passage remarqué au Festival d’Avignon 2023, le spectacle est actuellement en tournée en France, en Suisse ainsi qu’en Belgique.

« Issue de l’histoire de l’art, je cherche à croiser les médiums – plastiques, visuels, sonores – et les pensées, de la rigueur d’Aristote à la radicalité de Grotowski, pour créer des formes sensibles, mêlées, et profondément vivantes. Walter Benjamin dit que l'image dialectique est ce en quoi l'Autrefois rencontre le Maintenant, dans un éclair, pour former une constellation, c’est de cette façon que nous imaginons notre théâtre. Je pense qu’être artiste est une insolence qui nous détache forcément du groupe social pour mieux l’éclairer. Je tente ainsi de donner à voir sans artifices et sans jugements, un état du monde quel qu’il soit. Et s’il y a en a, pardonnez-moi, j’ai peut-être eu peur. »
Marie Mahé